vendredi 26 janvier 2018

Nouvelles signatures au 26 janvier 2018

Depuis le 9 janvier, 211 individus ont décidé d'apporter leur soutien à notre texte "Des femmes libèrent une autre parole" et nous les remercions très chaleureusement.

Si vous souhaitez vous aussi signer, merci de laisser un commentaire ci-dessous ou d'envoyer un message à uneautreparole@protonmail.com

***

Pauline Blottin
Benjamine Flückiger (orthophoniste)
Orélien Péréol (essayiste)
Éléonore Epiney (infographiste)
Carine Severyns
Caroline Gérard (enseignante)
Gilbert Castellino (libraire)
Mari-Mai Corbel
Laure Dasinieres (Social média manager et rédactrice)
Benoit Gautier (auteur, réalisateur, journaliste de cinéma, féministe et fier de l'être)
Noelle Birac
Virginie Cadec
Régis Clinquart (écrivain)
Matthieu Bourdet (enseignant)
Maïa Ponsonnet (linguiste, University of Western Australia)
Claire Cecchini (éditrice)
Serge Rivron (auteur, coordinateur du festival du film rhônalpin, adjoint au maire)
Karine Comby
Adriana Carlier (directrice de production)
Peggy Vallin (Digital creative director)
Magali Bouat (architecte logiciel)
Jane Quillerat (créatrice de bijoux)
Virginie Sallé
Véronique Toefaert
Sophie Brissaud (écrivain, journaliste)
Estelle Ogier (galeriste)
Mikael Millac
Olivia Serriere (DRH)
Sophie Brun
Elisabeth Campagna-Paluch (écrivain)
Alexandra Fehlauer (Psychologue/Psychanalyste)
Claire Pibourdin (retraitée banque)
Marc Chouteau
Lucie Pillet (biologiste)
Léa Goumarre (étudiante en communication)
Constance Boyer (étudiante en droit)
Christine Boisson ( actrice )
Anne-Yvonne Pasquier (médecin)
Alain Minmeister
Mari Maysienka
Orianne Duprat (peintre)
Me Florence Rault (Avocat au Barreau de Paris)
Marie Vanderpol (psychologue clinicienne)
Laurence Coupé
Carol Aplogan (PNC)
Virginie Cadec (professeur et auteur)
Justin Colbart
Bertrand Simon
Mich Bor
Gaëlle Le Boulc'h (designer)
Elise Napolitano (Enseignante)
Cristina Contramaestre
Frank Agast
Cecile Fuchs (Infirmière)
Laetitia Colonna de Leca (étudiante en art)
Irene Maryniak (Retraitée)
Nathalie Samy (enseignante)
Françoise Defigeas (comédienne)
Claude de Scorraille (psychologue - psychothérapeute)
Nathalie Geoffray de Calbiac (plasticienne)
Marc O. Rainville
Alexia Delacroix (serveuse)
Salima Taïbi (discothécaire)
Johann Julien
Martine Simonet (retraitée)
Pascale Ferrand (éducatrice spécialisée)
Anne-Lise Giraud (neurobiologiste
Chloé Moglia
Céline Delacroix
François Xavier Luciani (écrivain)
Isabelle Louis (traductrice)
Angélique Carrer
Bérengère B.
Gaelle Renzaglia (Directrice de Production Film et Télévision - Montreal, Québec)
Martine Bouteleux
Anne-Marie Le Pourhiet (professeur de droit public)
Isabel Floch (psychanalyste)
Agnès Rotschi
Alexander Bard (artiste, producteur, essayiste)
Jan Söderqvist (essayiste et journaliste, co-fondateur du parti libéral démocrate suédois)
Arsende Vasselot
Patricia François (retraitée)
Ludovic Chagnon-Van Hove
Denis Cusson (Québec, Canada)
Philippe Gilbert (vigneron)
Béatrice D. Boussens
Françoise Coulet
Marie-Françoise Jolivet
Sabine de Bazelaire
Marie-Daniele Fournier (juriste retraitée)
Odile Hintzy
Michel Hintzy
Annie Oukoloff-Goldszer
Myriam Rousseau (illustratrice et tatoueuse)
Nicole Demoustier (68 ans, retraitée depuis 2012)
Sarah Benzazon (34 ans, auteure critique et vidéaste)
Caroline Bollache
Catherine Robin (assistante commerciale)
Lionel Le Gallic (enseignant-chercheur, biologie)
Lucile Maury
Véronique Lagarde
Aldebert Penacini
Gilles Pinsart
Annie C. Auberger
Jean-Marie Sonet
Sandra Nicolier
Laure Féloneau
Jean-Pierre Lassallette (masseur et animateur de stages de développement personnel)
Monica Donati (architecte)
Anne Lea
Isabelle Barbéris (MCF Arts de la scène ; Université Sorbonne Paris Cités - Paris Diderot)
Michèle Halut
Émilienne K.
Mathieu Bourdet
Catherine Peythieu 
Nadine Deveaux
Béatrice Laurent
Alain Clément
Jean Monamy (metteur en scène)
Larissa Calderon (éditeur et écrivain, Mexique)
Monica Meazza (Italie)
Margarita García Alonso (écrivain et artiste visuel, Le Havre)
Gilbert Zalc (graphiste)
Marina Urquidi (traductrice)
Anne Graver
D. Cohen Mathieu (retraitée de l'éducation nationale)
Marie-Sylvie Behr
Marie Desheraud (infirmière)
Komla Ekluboko
Liliane Lafond (retraitée)
Odile Adda
Renaud Ricquart (avocat)
Josy Chazal (retraitée)
Evelyne Leçon
Julie Konieczny, animatrice culturelle et plasticienne.
Marie-Laure Loffredo
Pierre Martin
Coraly Zahonero (comédienne)
Stéphane Balmand
Elise Beaucousin (artiste plasticienne)
Dorothea Thiée (Enseignante retraitée, Allemagne)
Elise Napolitano
François Gonzalez de Quijano (Portugal)
Jean-Pierre Meric
Françoise du Sorbier (traductrice littéraire)
Virginie Schmitt
Françoise Granger (retraitée)
Gaspard Rohr
Jean Houel
Stéphane Poisson (Assistant de Conservation Principal, Département de l’Isère)
Marie-Claire Riou (directrice Le Parvis, Scène nationale Tarbes Pyrennées)
Maria Isabel Mérida Rojas
Chantal Marandon
Carole Tianavi
Léonore Bancilhon
Jean Louis Bouchard (architecte-artiste et enseignant)
Marie-Christine Letort (actrice)
Jean - Pierre Vanderpol (Chef d’entreprise à la retraite)
Joëlle Demoulin Psychologue clinicienne
Malène Zhen
Héloïse Neefs (linguiste, lexicographe)
Christine Gérard
Erna Riby
Jacques Riby
Pascal Bernier(artiste)
Jeanine Coiffet
Béatrice Cuzin (chirurgien urologue)
Isabelle Mimouni(Professeur de Lettres et écrivain)
Elisabeth Cantin (retraitée)
Guillaume Bèque
Maître Odile Cohen (Présidente du collectif d’avocats: Osez porter plainte)
Franck Neveu (Professeur à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université)
Frida Forté
Manuela Morgaine (Artiste-Cinéaste)
Danielle Schirmann-Duclos
Catherine Bally
Michèle Pastorelli (Psychologue à la retraite)
Marylène Manté-Dunat (enseignante en Droit du travail, syndicaliste, militante laïque et féministe)
Maria Efstathiadi (auteur et traductrice)
Nelly Desseigne-Etherington
Suzanne Ginestet-Delbreil
Jean-Michel Pastor
May Telmissany (Associate Professor of Arabic Studies and Film Theory, University of Ottawa)
Dr. Gabriel Galice (chercheur irénologue, Genève)
Yann Lescop (Architecte DPLG)
François Rousseau
Gonzalo Peñalosa Cano (étudiant)
Karine Gauluet (céramiste)
Francesca Albertini
Judith Waintraub (grand reporter au Figaro)
Annie Mavrakis (agrégée de Lettres, essayiste)
Monique Frydman (Artiste peintre)
René Alejandro González (Colombie)
Sophie Rieu (administratrice culturelle)
Christophe Delaplanche
Sophie Ristelhueber (artiste plasticienne)
Catherine François (sexologue, présidente de SOS VIOL, enseignante, élue municipale, auteur)
Sandra Gomez (conseillère en communication)
Randa Baas (traductrice)
Marie Pinsard (auteur)
Laura Laufer (critique de cinéma)
Alain Deroudilhe (attaché de presse)
Dominique Lunel (conseillère politique)
Marie-Hélène Cransac
Denise Ribeyron
Pierre Coulombe (enseignant à la retraite)
Didier Melin
Laura Tuffery (professeur d'histoire et critique de cinéma)
Sylvie Topaloff (avocat a la Cour)
Sabrina Matrullo (programmeur et romancière)
Elodie Cingal (psychologue psychothérapeute)


Women for the liberation of another speech

Traduction du texte en anglais ici

Mujeres liberan una palabra distinta

Texte traduit en espagnol ici

mardi 9 janvier 2018

Des femmes libèrent une autre parole

(Tribune publiée dans Le Monde, le 9 janvier 2018)

Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste.


À la suite de l’affaire Weinstein, a eu lieu une légitime prise de conscience des violences sexuelles exercées sur les femmes, notamment dans le cadre professionnel où certains hommes abusent de leur pouvoir. Elle était nécessaire. Mais cette libération de la parole se retourne aujourd'hui en son contraire : on nous intime de parler comme il faut, de taire ce qui fâche et celles qui refusent de se plier à de telles injonctions sont regardées comme des traîtresses, des complices ! Or c'est là le propre du puritanisme que d’emprunter, au nom d’un prétendu bien général, les arguments de la protection des femmes et de leur émancipation pour mieux les enchaîner à un statut d'éternelles victimes, de pauvres petites choses sous l'emprise de phallocrates démons, comme au bon vieux temps de la sorcellerie. De fait, #metoo a entraîné dans la presse et sur les réseaux sociaux une campagne de délation et de mise en accusation publique d’individus qui, sans qu’on leur laisse la possibilité ni de répondre ni de se défendre, ont été mis exactement sur le même plan que des agresseurs sexuels. Cette justice expéditive a déjà ses victimes, des hommes sanctionnés dans l’exercice de leur métier, contraints à la démission, etc., alors qu’ils n’ont eu pour seul tort que d’avoir touché un genou, tenté de voler un baiser, parlé de choses « intimes » lors d'un dîner professionnel ou d’avoir envoyé des messages à connotation sexuelle à une femme chez qui l'attirance n'était pas réciproque. Cette fièvre à envoyer les « porcs » à l’abattoir, loin d’aider les femmes à s’autonomiser, sert en réalité les intérêts des ennemis de la liberté sexuelle, des extrémistes religieux, des pires réactionnaires et de ceux qui estiment, au nom d’une conception substantielle du bien et de la morale victorienne qui va avec, que les femmes sont des êtres « à part », des enfants à visage d'adulte, réclamant d’être protégées. En face, les hommes sont sommés de battre leur coulpe et de dénicher, au fin fond de leur conscience rétrospective, un « comportement déplacé » qu’ils auraient pu avoir voici dix, vingt, ou trente ans, et dont ils devraient se repentir. La confession publique, l’incursion de procureurs autoproclamés dans la sphère privée, voilà qui installe comme un climat de société totalitaire.


La vague purificatoire ne semble connaître aucune limite. Là, on censure un nu d’Egon Schiele sur une affiche ; ici, on appelle au retrait d’un tableau de Balthus d’un musée au motif qu’il serait une apologie de la pédophilie ; dans la confusion de l’homme et de l’œuvre, on demande l’interdiction de la rétrospective Roman Polanski à la Cinémathèque et on obtient le report de celle consacrée à Jean-Claude Brisseau. Une universitaire juge le film Blow Up de Michelangelo Antonioni « misogyne » et « inacceptable ». À la lumière de ce révisionnisme, John Ford (La Prisonnière du désert), et même Nicolas Poussin (L’Enlèvement des Sabines) n’en mènent pas large. Déjà, des éditeurs demandent à certaines d’entre nous de rendre nos personnages masculins moins « sexistes », de parler de sexualité et d’amour avec moins de démesure ou encore de faire en sorte que les « traumatismes subis par les personnages féminins » soient rendus plus évidents ! Au bord du ridicule, un projet de loi en Suède veut imposer un consentement explicitement notifié à tout candidat à un rapport sexuel ! Encore un effort et deux adultes qui auront envie de coucher ensemble devront au préalable cocher via une « Appli » de leur téléphone portable un document dans lequel les pratiques qu’ils acceptent et celles qu’ils refusent seront dûment listées.


Ruwen Ogien défendait une liberté d'offenser indispensable à la création artistique. De la même manière, nous défendons une liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle. Nous sommes aujourd’hui suffisamment averties pour admettre que la pulsion sexuelle est par nature offensive et sauvage, mais nous sommes aussi suffisamment clairvoyantes pour ne pas confondre drague maladroite et agression sexuelle. Surtout, nous sommes conscientes que la personne humaine n’est pas monolithe : une femme peut, dans la même journée, diriger une équipe professionnelle et jouir d’être l’objet sexuel d’un homme, sans être une « salope » ni une vile complice du patriarcat. Elle peut veiller à ce que son salaire soit égal à celui d’un homme, mais ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit. Elle peut même l’envisager comme l’expression d’une grande misère sexuelle voire comme un non-événement.


En tant que femmes, nous ne nous reconnaissons pas dans ce féminisme qui, au-delà de la dénonciation des abus de pouvoir, prend le visage d’une haine des hommes et de la sexualité. Nous pensons que la liberté de dire non à une proposition sexuelle ne va pas sans la liberté d’importuner. Et nous considérons qu’il faut savoir répondre à cette liberté d'importuner autrement qu’en s’enfermant dans le rôle de la proie. Pour celles d'entre nous qui ont choisi d'avoir des enfants, nous estimons qu’il est plus judicieux d’élever nos filles de sorte qu’elles soient suffisamment informées et conscientes pour pouvoir vivre pleinement leur vie sans se laisser intimider ni culpabiliser. Les accidents qui peuvent toucher le corps d'une femme n’atteignent pas nécessairement sa dignité et ne doivent pas, si durs soient-ils parfois, nécessairement faire d’elle une victime perpétuelle. Car nous ne sommes pas réductibles à notre corps. Notre liberté intérieure est inviolable. Et cette liberté que nous chérissons ne va pas sans risques ni sans responsabilités.


Sarah Chiche (écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste)
Catherine Millet (critique d'art, écrivain)
Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivain)
Peggy Sastre (auteur, journaliste et traductrice)
Abnousse Shalmani (écrivain et journaliste)


Si vous êtes d’accord avec ce texte, signez ci-dessous en commentaire.
Vous pouvez aussi nous envoyer un message : uneautreparole@protonmail.com


Premières signataires :
Alexandra Alévêque (journaliste)
Kathy Alliou (curatrice)
Françoise Arnaud (historienne de l’art)
Celina Barahona (consultante marketing)
Sophie Bastide-Foltz (traductrice littéraire)
Marie-Laure Béraud (auteur-interprète, musicienne)
Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire)
Léa Bismuth (critique d’art, curatrice)
Catherine Bizern (productrice et programmatrice indépendante)
Stéphanie Blake (auteur de livres pour enfants)
Linda Blake Pibarot (traductrice)
Sonia Bogdanovsky (chef monteuse cinéma)
Christine Boisson (actrice)
Ariane Bouissou (journaliste)
Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne)
Sophie Cadalen (psychanalyste)
Farideh Cadot (galeriste)
Cristina Campodonico (responsable de l’action culturelle de la S.G.D. L.)
Nickie Caro (normalienne, agrégée de Lettres, ancien professeur de Khâgne)
Ingrid Caven (actrice et chanteuse)
Monique Chatenet (conservateur en chef du Patrimoine au Centre André Chastel)
Julie du Chemin (écrivain et sexologue)
Erika Maria Cool-Troch (manager Yak Immo)
Véronique Coquet-Caubère  (productrice)
Sabine Dauré (viticultrice)
Catherine Deneuve (actrice)
Frederique Dolphijn (cinéaste, metteur en scène et romancière)
Christine Domine (professeur)
Nathalie Dray (journaliste)
Corinne Ehrenberg (psychanalyste)
Méline Engerbeau (entrepreneuse)
Caroline Faillet (experte en stratégie digitale)
Nouhad Fathi (journaliste et blogueuse)
Marguerite Ferry (paysagiste)
Adeline Fleury (écrivain)
Catherine Francblin (critique et historienne d’art)
Gloria Friedmann (artiste plasticienne)
Sophie Gaillard (présentatrice du 6-7h sur Sud Radio)
Bernadette de Gasquet (médecin et auteur)
Véronique Gérard-Powell (spécialiste de l'Art européen XVe-XVIIIe siècles, Centre André Chastel)
Christine Goémé (femme de radio)
Reine Grave (vidéaste)
Aliette Griz (écrivain et membre du Réseau Kalame)
Cécile Guilbert (écrivain)
Clarisse Hahn (réalisatrice, vidéaste et photographe)
Anne Hautecoeur (éditrice)
Marie Herbreteau (graphiste)
Brigitte Jaques-Wajeman (metteur en scène)
Claudine Junien (généticienne, membre de l’Académie de Médecine)
Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio)
Rachel Laurent (artiste)
Sylvie Le Bihan (écrivain)
Anne-Marie Lesage (retraitée)
Myriam Le Strat (dentiste)
Martine Lerude (psychiatre, psychanalyste)
Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur)
Jacqueline Lichtenstein (philosophe)
Christine Lombard (créatrice de mode)
Joëlle Losfeld (éditrice)
Vanessa Luciano (chroniqueuse radio, sexothérapeute)
Mademoiselle A (chanteuse, comédienne et modèle)
Valérie Maës (actrice et vidéaste)
Abeline Majorel (responsable pédagogique et business developer)
Claire Margat (critique d’art, traductrice)
Isabelle Marlier (anthropologue et écrivain)
Isabelle Martin (enseignante)
Christelle Mata (attachée de presse)
Sophie de Menthon (présidente du Mouvement ETHIC et membre du CESE)
Karine Miermont (écrivain)
Anne Morelli (professeure à l'Université libre de Bruxelles)
Anne-Elisabeth Moutet (journaliste)
Latifa Najar (directrice scientifique)
Natacha Nikouline (photographe)
Karine Papillaud (journaliste littéraire)
Julia Palombe (chanteuse, auteur)
Nelly Perotin (retraitée)
Camille Pier (auteure, compositeure et interprète)
Sylvie Pierson (secrétaire)
Francesca Piolot (productrice radio)
Barbara Polla (médecin, écrivain, commissaire d’exposition)
Joana Preiss (actrice, réalisatrice)
Isabelle Prim (réalisatrice et comédienne)
Nicole Priollaud (chargée de la communication de l’Académie nationale de Pharmacie)
Anne Rudisuhli (psychopraticienne)
Nora Sahara (journaliste et infirmière)
Sylviane Sainclair (retraitée)
Marie Sellier, (auteure, Présidente de la S.G.D.L. - Société des Gens de Lettres)
Joëlle Smets (journaliste et sexologue)
Hélène Soulodre (documentaliste)
Brigitte Sy (réalisatrice et actrice)
Catherine Thieron (auteure et vocaliste)
Catherine Titeux (architecte, Bruxelles)
Trinidad (humoriste, imitatrice, chanteuse)
Gabriela Trujilo (historienne du cinéma et critique)
Christine Van Acker (auteur)
Roxane Varone (chirurgienne)
Alexandra Varrin (écrivain)
Hélène Vecchiali (psychanalyste et coach)
Martine Vercruysse (animatrice)
Sonia Verstappen (travailleuse du sexe et anthropologue)
Caroline Vié (journaliste et romancière)
Bérengère Viennot (traductrice et chroniqueuse)
Evelyne Vitkine (consultante en marketing)

Nouvelles signatures au 26 janvier 2018

Depuis le 9 janvier, 211 individus ont décidé d'apporter leur soutien à notre texte "Des femmes libèrent une autre parole" et ...